L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir.
— Carl Gustav Jung
Je m’inspire des deux approches suivantes :
C’est une approche à la fois sérieuse et créative qui s’inscrit dans le grand courant psychanalytique. En ce sens, elle accorde aux phénomènes inconscients une grande importance. Elle postule que les gens n’agissent pas qu’en fonction de leurs pensées, de leurs valeurs ou de leurs émotions, mais aussi pour des raisons complexes dont ils n’ont pas toujours conscience. Ils sont parfois prisonniers de ces comportements dont ils ne comprennent eux-mêmes pas la source et donc, la façon d’y remédier. La psychanalyse vise à mettre en lumière ces raisons qui nous échappent.
L’inconscient, selon les jungiens, ne renferment pas que des blessures du passé. Il est aussi une source extraordinaire d’informations sur ce que l’on veut devenir, sur notre potentiel. Son exploration nous amène forcément à développer une meilleure relation avec soi et avec les autres, tout en nous donnant une plus grande liberté d’être.
L’objectif est d’intégrer la nature comme support thérapeutique dans le processus de relation d’aide. Cette collaboration a donc pour but de combiner les bienfaits de la nature, largement documentés, sur l’humain avec ainsi que ceux inhérents à ’une démarche thérapeutique.
Cette démarche approfondit les propriétés thérapeutiques - largement documentées scientifiquement - du contact humain-nature. Ainsi nous priorisons le contact de la personne accompagnée avec la nature. Cette démarche s’inscrit dans une approche triangulaire : le-la patient-e crée d’une part un lien humain sécurisant avec le-la thérapeute et d’autre part, un lien avec le monde vivant qui lui offre des possibilités d’expériences où découvrir son monde intérieur. Accompagnée par le-la thérapeute, la personne chemine à son rythme dans ce triangle où la nature joue le rôle de médiateur1 pour aller à la rencontre d’elle-même et de ses besoins profonds, lui permettant ainsi d’explorer naturellement ses enjeux thérapeutiques. Le paysage naturel peut jouer le rôle d’un écran où projeter son monde intérieur (projection)2, mais aussi d’un partenaire d’interactions stimulantes (introjection).3 De plus, il peut y avoir d’autres techniques utilisées, en lien avec la pleine conscience, pour faciliter et approfondir ce cheminement. Elle fait partie du domaine de l’écopsychologie et ce qui nous intéresse ici, c’est la dimension de la relation guérissante qui existe entre l’humain et la nature et la manière dont la relation thérapeutique peut être au service de ce processus ou dit autrement, l’objectif est d’intégrer les bienfaits de la nature sur l’humain comme support dans le processus d’une démarche thérapeutique.
1. Roussillon, R. (2011). Proposition pour une théorie des dispositifs thérapeutiques à médiation. Dans Les médiations thérapeutiques, ouvrage collectif sous la direction d’Anne Brun. Toulouse, Editions Eres.
2. Laplanche, J. & Pontalis, J.B. (1963). Délimitation du concept freudien de projection. Bulletin de psychologie. 17(225), 62-66.
3. Ferenczi, S. (2013). Transfert et introjection. Petite Bibliothèque Payot.
J'ai obtenu ma Maîtrise en psychologie de l'Université de Sherbrooke.
J'ai enseigné à l’Université de Sherbrooke au département de psychologie ainsi qu'au département d'éducation physique.
J'ai enseigné au cégep de Sherbrooke au département de psychologie.
J'ai été psychologue en milieu scolaire, dans une école secondaire. Cette expérience m'a permis de mieux comprendre comment les enjeux développementaux des adolescents se répercutaient dans leur vie. Les avoir côtoyés m’aide à établir plus facilement un contact avec eux, à créer un climat de confiance et à faciliter leurs confidences.
J'ai été présidente du Cercle Jung de Sherbrooke pendant quelques années.
Anne Vadenais, psychologue
2512, rue de la Laurentie
Sherbrooke QC J1J 1L4
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Membre de l’Ordre des psychologues du Québec
Psychothérapie à moyen et long terme pour adolescents, adultes et couples